Bon...

Publié le par Sophie

Bon, bon, bon, la semaine commence sur les chapeaux de roues ! 2 coliques en 12h, dont une sur la table, idéal pour se bouziller la nuit ! Donc ce soir, bien nase, mais pas seulement physiquement, moralement aussi..Pourquoi ? Parce que ça me fiche le moral en l'air de bosser comme une folle sur des cas cliniques, de le faire dans les règles et de ne récupérer que des reproches, de la remise en cause, de la suspicion etc... Comment faites vous pour ne pas vous créer un ulcère à l'estomac lors de telle confrontation avec des clients ? Faut-il dire amen à tout ? Je ne le pense pas, mais où est la limite ?

Publié dans Humeurs

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D
Deux commentaires trés basiques :Non, c'est pas facile la clientèle et que ceux qui nous envient bêtement y viennent.Deux, y'a des cons partout, même chez les vétos...Moi je n'ai pas de recette personnelle, celles que vous appliquez sont les seules qui puissent envisager de tenir la route : effectivement, déjà, être au point et avoir bien tout envisagé dès le début (il m'est arrivé de me sentir mal sur des cas où je n'avais pas tout prévu et où bien entendu le cas sortait des sentiers battus) et donc bien tout expliquer au maître.Assumer de n'être qu'un être humain justement, pas tout puissant, pas tout sachant, pas infaillible...Et puis parfois on peut envoyer bouler les gens qui dépassent les bornes mais pas toujours, c'est sûr...Courage Sophie ! Je suis sûre en tous cas que tu es un excellent véto !
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A
Ma méthode, qui n'est pas infaillible car je me tape encore pas mal de prises de bec, est de tout expliquer dès la 1ère consult: de dire toutes les possibilités qui s'offrent à nous et les issues possibles pour être parfaitement clair. Je ne le fais que sur les cas un peu complexes bien entendu et je termine chaque consultation par "avez-vous des questions, tout est clair?"Nous réfléchissons en tant que professionnels de la médecine et nous avons à faire à des propriétaires d'animaux inquiets qui n'ont en tête que les % de réussite de tel ou tel traitement ou le % de survie éventuel. On aura beau avoir tout fait "dans les règles", comme on nous l'a appris, comme on a vu dans un livre...c'est notre métier et on aura tout envisagé mais quoi qu'il arrive en face, il n'y a qu'une seule chose qui compte: le résultat. Et c'est bien pour ça que l'on ne pourra jamais avoir d'obligation de résultat mais de moyens: car la médecine ne se compare pas à de la mécanique et qu'on ne peut pas tout réparer. Pour résumer: c'est la nature humaine qui est faite ainsi et on ne peut pas vraiment en vouloir aux gens de penser comme ils le font et on devra encore se prendre pas mal de choses dans la face, tout en gardant la tête haute car on aura tout fait. Certes, mais ça il n'y a que nous qui le savons et le reconnaissons et c'est assez frustrant. C'est la dure vie du véto...
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S
Je suis tout à fait d'accord avec toi et applique la même ligne de conduite lors de mes consults : explications multiples, rédaction d'ordonnances donnant un résumé de mon examen ,ce que j'ai fait, ce qu'il faut faire...et ça se passe plutôt bien...mais là, le bémol que je rajouterais par rapport à ma dernière prise de bec, c'est que la proprio était véto ! Je sais bien que lorsqu'il s'agit de son propre animal, on peut devenir le pire des proprios, et que de ce fait, les professionnels de la médecine ne sont pas les plus faciles à gérer mais c'est chaud...